« Quels sont vos défauts ? » Bien préparer cette question avant un entretien. Ep 1

Question redoutée, un peu dépassée mais encore d’actualité !

TALYSIO vous explique comment y répondre en vous mettant en valeur. 

Tout d’abord, préparer cette question vous permettra de ne pas être déstabilisé.

Il vous suffit d’identifier 2 ou 3 défauts ou faiblesses dont vous avez conscience (ou qui sont perçues comme tel par votre entourage) et de les expliquer de façon à ce qu’ils/elles jouent en votre faveur.
À condition bien sûr de prendre des exemples qui entrent dans le cadre professionnel.

 

 Voici quelques techniques à utiliser pour y arriver :

 

• Parlez d’un défaut qui vous aide dans votre travail. 

Cela peut être votre stress, votre impulsivité si vos collaborateurs n’avancent pas comme vous le voudriez ou encore votre façon de vous organiser…
mais cela montre surtout votre implication et votre efficacité dans les tâches qui vous seront confiées.

• Parlez d’un défaut qui est visible à l’entretien. 

Votre timidité, votre difficulté à l’oral… encore une fois ce n’est pas un défaut rédhibitoire et si vous montrez au recruteur que vous voulez améliorer ce défaut il ne verra en vous que motivation et détermination.

• Parlez d’un défaut que vous avez compensé avec une formation.

Votre difficulté en langues étrangères par exemple.
Dire que vous avez une lacune en langues mais justifier que vous prenez des cours pour vaincre cette difficulté montre vos capacités à vous améliorer.

• Parlez directement du type de personne avec lequel vous avez le plus de mal à travailler.

Parler des défauts des autres peut également passer lorsque cela est bien formulé.
Exemple : « J’aurais vraiment beaucoup de mal à travailler avec une personne qui manque de fiabilité.
Avec ce type de personne, il faut tout vérifier, et parfois même faire une partie du travail à leur place.
Au bout d’un moment, cela peut devenir épuisant… »

 

 Quelques exemples de défauts…et comment les re-formuler « positivement » !

• Autoritaire, tyrannique, directif → J’aime mettre mes idées en avant

• Blasé, nonchalant, flemmard, mou → J’avance mieux quand je suis sous pression 

• Désordonné, désorganisé → Je suis très gourmand, j’ai tendance à prendre toutes les missions que l’on me propose 

• Distrait, déconcentré, dissipé → J’ai besoin de calme pour avancer dans mon travail 

• Grossier, agressif, abrupte, impoli → Je suis cash, j’ai tendance à dire ce que je pense 

• Impulsif, téméraire, étourdi, négligeant → Quand j’entre dans une routine, j’ai tendance à agir machinalement

• Indéterminé, passif, procrastinateur, irrésolu, indécis → J’avance mieux quand j’ai un deadline 

• Instable, fantasque, d’humeur inconstante → Je dois encore faire des efforts pour séparer ma vie privée et ma vie professionnelle 

• Intransigeant, intolérant, dur, sévère, borné → Je dois apprendre à être plus souple dans mes relations 

• Laxiste, complaisant, permissive → Je n’aime pas prendre de sanctions

• Négatif, défaitiste, découragé, pessimiste → J’évite de prendre des risques inutiles 

• Rancunier, revanchard, sujet au ressentiment → J’ai beaucoup de mal à éviter les confrontations quand j’ai un problème avec un collaborateur 

• Timide, réservé, distant, fermé → J’ai besoin de temps pour m’ouvrir aux autres et construire une relation 

Un dernier conseil : accompagnez chaque exemple d’une anecdote pour illustrer vos propos et permettre au recruteur de vous comprendre.

 

Et n’hésitez pas à rendre la pareille à votre interlocuteur en lui demandant quels sont les défauts de l’entreprise, sur un ton sympathique bien sûr !

 


Sources : Service Communication Talysio

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